Le Teddy Award 2009 du meilleur film est décerné à Raging Sun, Raging Sky (Rabioso sol, rabioso cielo) de Julián Hernández, une oeuvre irrésistible et visionnaire au niveau de l'image et du son, qui explore l'amour, le désir et la sexualité sur une toile de fond unissant la mythologie à l'urbanité moderne.
(Rabioso sol, rabioso cielo, de Julián Hernández)
Le Teddy Award 2009 du meilleur documentaire est décerné à Fig Trees de John Greyson. Avec le style culotté qui le caractérise et ses séquences dignes d'un opéra, le tour de force de Greyson renverse les barrières de la forme et du genre pour réinventer le documentaire. Tout en intégrant des images d'archives et en voulant dénoncer les gouvernements et les laboratoires pharmaceutiques, Fig Trees aborde avec brio la question du SIDA et celle de l'activisme contre le fléau. Il réussit ainsi en partant des luttes locales à envisager le problème dans le cadre d'une collaboration à l'échelle mondiale.
Le Teddy Award 2009 du meilleur court-métrage revient à A Horse Is Not A Metaphor de Barbara Hammer, un essai visuel et intime où la réalisatrice évoque son combat contre un cancer des ovaires – un film qui est dans la lignée de son travail expérimental et aborde aussi bien le corps et la sexualité que les possibilités de susciter l'espoir et la guérison en chacun d'entre nous.
Deux SPECIAL TEDDIES ont été décernés cette année, l'un à Joe Dallesandro, pour sa carrière d'acteur et icône gay, auteur d'un parcours avant-gardiste et couronné par la réussite; et l'autre à John Hurt pour son interprétation magistrale de Quentin Crisp dans le film An Englishman in New York de Richard Laxton.